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INTRODUCTION

  • Photo du rédacteur: ANATERRE
    ANATERRE
  • 8 oct. 2018
  • 3 min de lecture

Notre enquête de terrain s’inscrit dans un processus de réflexion dynamique. Nous avons choisi d’exposer notre mécanisme de recherche dans sa chronologie afin de vous éclairer sur les questionnements soulevés, les outils mobilisés, les doutes et difficultés rencontrés. La présentation de ce blog suivra donc le cours de notre réflexion. Notre travail étant en constante évolution — et il l’est encore au moment où nous écrivons — nous avons réorienté plusieurs fois notre regard, parfois pour changer d’approche ou plus souvent pour la préciser.



Ce processus dynamique sera organisé dans notre blog à travers quatre grandes étapes:

  • Les premiers pas et la découverte du terrain ;

  • Délimitation de terrain et questions préliminaires ;

  • Redirection de sujet ;

  • Analyses et approfondissement

Nous terminerons notre blog de terrain sur une partie conclusive qui introduira les enjeux soulevés lors de notre enquête. Finalement, une dernière partie sera consacrée aux retours critiques, réflexifs par rapport à l'enquête menée.



La méthode de Grounded Theory


Notre intérêt commun pour comprendre les fractures sociales du territoire de Nanterre a guidé nos recherches à travers la semaine d’enquête sur le thème “À l’ombre de la Défense”. À partir d’une méthode consistant en des allers-retours constants entre la théorie et le terrain, nous avons pu affiner au fur et à mesure la délimitation de notre terrain ainsi qu'aiguiller nos axes de recherches. Inspirés par la méthode de Grounded Theory, c’est le terrain qui guide nos théorisations. Nous avons d’abord cherché à ancrer le territoire de la ville de Nanterre dans son histoire et sa genèse géographique, historique, politique, sociale et économique. Cette compréhension plutôt théorique, liée à nos premiers pas sur le terrain, nous a permis de cibler deux “micro-quartiers” (nous verrons plus tard la pertinence de cette appellation) : la cité d’Anatole France, dite Cité Rose et la zone d’aménagement concerté (ZAC) Rouget-de-Lisle. Notre objectif principal est alors de mettre en lumière les problématiques multiscalaires de ces deux micro-territoires.


« Si le local, le régional, le national, le mondial, s’impliquent et s’imbriquent, ce qui s’incorpore dans l’espace, les conflits actuels ou virtuels n’en sont ni absents ni éliminés » (H. Lefebvre, 1974)

Une comparaison dissymétrique


Notre étude a progressivement pris la forme d’une comparaison dissymétrique : l’étude de l’un permettant de mettre en avant les enjeux et problématiques de l’autre. En effet, dans notre processus d’enquête de terrain, notre intérêt pour la cité Anatole France s’est intensifié et la mettre en comparaison avec la ZAC Rouget-de-Lisle soulève les fonctionnements, dysfonctionnements, les mécanismes sociaux et les fragmentations sociales et spatiales de la cité Rose.


L'utilisation d'outils sur le terrain


En parallèle de nos recherches documentaires, nous avons multiplié l’usage d’outils sur le terrain, tout en étant conscients que le choix d’outils devait être pertinent et adapté à nos fins ainsi qu’à nos moyens: en effet, nous n’avions un délai d’une semaine de terrain seulement et la mise en place de certains outils semblait difficile dans un temps si restreint.


L’observation directe a été le premier outil mobilisé. Celui-ci nous a permis d’appréhender les “micro-territoires” choisis, de comprendre quelles catégories de population étaient concernées par les deux zones de territoire choisies, de dénombrer les services et équipements de chaque zone, d’observer les déplacements des individus, leur utilisation des espaces publics à différents moments de la journée, d’analyser les différents types de bâtis, de distinguer les axes structurants et d’examiner les rapports multiscalaires des micro-quartiers vers l’extérieur.


Plus techniquement, l’observation nous a permis d’effectuer du comptage, des croquis, cartes ainsi que des entretiens “informels”. Ces discussions, plus que des entretiens, ont été une première rencontre avec les habitants et une première prise de température, permettant l’ajustement de nos questionnements et la meilleure compréhension des mécanismes et usages sociaux des espaces étudiés. Ces vécus et ressentis d’habitants ont été une base solide pour la poursuite de notre enquête. Parallèlement à nos observations et recherches, nous avons entamé une phase d’entretiens, cette fois-ci enregistrés et guidés par des grilles d’entretiens adaptées au statut des enquêtés (gardiens d’immeuble des deux territoires étudiés, habitants, acteurs institutionnels, associatifs et directeur ou principal d’un établissement scolaire).

L'école : thème central de nos recherches


L’école est vite apparue comme thème central de nos observations : révélateur pertinent des mécanismes sociaux chez les habitants, l’école donne un regard intéressant sur les stratégies d’évitement, l’intégration sociale et plus généralement, sur les (dys)fonctionnements de chaque “micro-quartier”. Nous considérons donc l’école comme le reflet des mécanismes sociaux des individus d’un quartier à l’échelle d’un équipement.



 
 
 

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